protection de l'environnement
protection de l'environnement au tchadprotection de l'environnement au tchadprotection de l'environnement au tchadprotection de l'environnement au tchad

DERNIÈRES INFOS

Prolifération des plastiques dans la ville de N’Djamena

Selon l’Association Tchadienne pour la Réussite Environnementale (ATRENVIRO), les plastiques persistent bien à N’Djamena malgré l’interdiction des Sachets en plastique. En 2009, La Mairie de N’Djamena a interdit l’utilisation et la commercialisation des sachets en plastique et les eaux vendues dans les sachets en plastique.

Cet acte a été salué par la population de N’Djamena et plusieurs ONG qui espéraient avoir se libérées de la pollution causée par ces plastiques.

Mais aujourd'hui on constate :

Malgré l’interdiction des sachets en plastique, les plastiques persistent bien à N’Djamena sous une nouvelle forme. Il s’agit des bouteilles en plastique et des emballages  plastiques qui jonchent les rues et bourrent les caniveaux et canaux. Ce sont pour la plupart des bouteilles d’eau minérale (cristal, Excel, etc.), des bouteilles des boissons sucreries (Top, coca cola, Fanta, sprite, djino, XXL, grenadine, etc.) et des bouteilles des différents jus laitiers et des fruits, etc.

Il faut savoir que les bouteilles et emballages en plastiques sont non biodégradables, contribuent énormément à l’insalubrité de N’Djamena, à la dégradation de l’image de cette ville et il faut plusieurs décennies avant qu’ils ne disparaissent. Nous (ATRENVIRO) dénonçons et condamnons la pratique de certains individus mal intentionnés qui après avoir consommé un produit, en pleine circulation, jettent les bouteilles plastiques sur la voie bitumée ou non bitumée et cela est un acte d’insalubrité trop dangereux pour les motocyclistes.

Ces bouteilles plastiques et emballages plastiques non biodégradables ont pour conséquences : le bourrage des caniveaux et canaux, la pollution des sols et les glissades qui entrainent les accidents de circulation. Nous tenons à rappeler que les tonnes des plastiques absorbés par le sol de N’Djamena n’ont pas encore disparus. Pour le constater et le confirmer, il suffit d’observer une route qui vient d’être raclée. Et laisser encore de nouveaux plastiques envahir la ville de N’Djamena est une chose inadmissible.

Face à ce phénomène des bouteilles plastiques qui prend de plus en plus d’ampleur dans la ville de N’Djamena, ATRENVIRO s’indigne et demande à ce qu’une solution soit trouvée dans un meilleur délai pour atténuer l’éparpillement de ces bouteilles plastiques. Il est vrai qu’on ne peut pas interdire à la population la consommation des produits dans des bouteilles en plastiques, ATRENVIRO appelle les consommateurs à adopter un comportement responsable et à ne pas jeter les plastiques n’importe où.

ATRENVIRO interpelle les entreprises de production et de commercialisation de jus laitiers et de fruits, d’eaux minérales, des boissons sucreries etc. sur les effets néfastes des bouteilles plastiques dans la ville de N’Djamena, vitrine de l’Afrique Centrale. Nous (ATRENVIRO) appelons donc les Mairies de N’Djamena, les entreprises de production et de commercialisation des produits dans les bouteilles plastiques et les différents partenaires impliqués à s’assoir autour d’une même table pour développer les stratégies pour contrecarrer le phénomène d’éparpillement des bouteilles plastiques.

Selon l'Association Tchadienne pour la Réussite Environnementale, pour contrecarrer l’éparpillement de ces bouteilles plastiques dans la ville de N’Djamena il est utile d’utiliser l’approche SIO (Salubrité Intégrée Obligatoire) et développer un programme de recyclage des plastiques.

sachet-non-biodegradable

Sachet non biodégradable