N’Djaména au Tchad et ses quartiers

Liste des quartiers de la ville de N'Djaména

Créée en 1899, traversée par le fleuve Chari, assise sur un sol argileux, située entre le 12°7’ de latitude Nord et 15°3’ de longitude Est, la ville de N’Djaména est celle la plus importante du Tchad (capitale politique). Elle est peuplée d’environ un million habitants en 2009 (RGPH2), contient plus de 65 quartiers qui sont répartis dans les 10 arrondissements.

Beaucoup de ces quartiers (ou arrondissements), surtout ceux périphériques, sont en banco et non urbanisés. Comme beaucoup d’autres villes africaines, N’Djaména souffre du manque de logements satisfaisant les normes attendues par les expatriés occidentaux.

L’agglomération comptait 4.000 habitants en 1911, répartis dans quatre quartiers. En 1947, la ville de N'Djaména contenait 18.375 habitants et en 2009, les résultats du recensement général de la population et de l’Habitat montrent officiellement qu’elle contient 951.418 âmes (Tableau ci-contre). La ville de N'Djaména est subdivisé en dix unités administratives dénommées Arrondissements et compte au total 64 quartiers (Voir Tableau ci-dessous). Elle est la troisième la plus chère du monde pour les expatriés d’après une étude menée par MERCER-Consulting en juillet 2011 mais N'Djaména est presque dernière pour ce qui est de la qualité de la vie.

Le climat est de type sahélien avec une pluviométrie inférieure à 900 mm de pluie par an et une température moyenne de 35° C toute l’année (avec un fort soleil), le maximum des températures pouvant atteindre 50° entre mars et mai. Des nuages de poussière liée à l’Harmattan s’abattent sur N'Djaména pendant la saison sèche, réduisant donc la visibilité, c'est-à-dire que lorsque la vitesse du vent au sol atteint une certaine vitesse critique (qui est de l’ordre de 15m/s), cette vitesse peut soulever de la poussière.

Du fait que beaucoup de quartiers de N’Djaména sont situés dans des creux (ou marres), que l’absorption de l’eau par le sol est très lente et du fait de manque de canalisation adéquate, les pluies engendrent des inondations dans une grande partie des quartiers périphériques. Certains quartiers de N’Djaména sont en permanence inondés pendant la saison de pluie. Ce qui fait que le risque de paludisme reste assez élevé dans ces zones en cette saison. Cette maladie est omniprésente sur l'ensemble du pays, au-dessous du 13e parallèle. N'Djaména est peu impaludée en dehors de la saison des pluies.

La ville de N’Djaména souffre cruellement de manque d’eau potable et d’électricité, l’eau des pompes manuelles est la plus disponible dans cette ville. Il n’existe pas de réseaux de tout-à-égout pour l’évacuation des eaux usées.

*RGPH2, INSEED

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